Le bonheur est une des recherches les plus importantes et universelles sur cette Planète. Mais chercher n’est pas forcément trouver… Est-il si profondément enfoui ? Si loin de nos vies modernes ? De nos civilisations surabondantes ? Faut-il vraiment devenir un ascète pour le trouver ? Ou au contraire accumuler les biens matériels ?  Il n’y a pas de mode d’emploi mais nous pouvons relever de précieuses indications quand on observe les gens heureux.

Et si il n’était pas si caché que cela…?

En regardant bien ceux qui semblent ou se disent heureux, on s’aperçoit de deux choses :

  • que leur bonheur ne dépend que très peu des circonstances extérieures ou des autres.
  • que le bonheur est partout dans leur quotidien, et pas seulement une destination…

Devenir notre propre source de bonheur

Évidemment, de nombreuses satisfactions nous sont procurées par notre entourage familial, amical et professionnel, ainsi que par tous les biens matériels ou de consommation auxquels nous pouvons accéder. Mais en faire la source principale de notre bonheur serait une erreur. Car se crée alors une dépendance à des facteurs que nous ne maîtrisons pas.

Si ces circonstances changent ou disparaissent, notre bonheur avec… Si demain nos amis nous tournaient le dos ou s’éloignaient, si nous perdions toutes nos possessions, nous risquerions de nous sentir fort malheureux puisque coupés de ces sources de bonheur.

S’en remettre principalement à des sources extérieures semble plutôt hasardeux, vu sous cet angle. Alors essayons plutôt de cultiver notre bonheur par rapport à nous-mêmes : et cela commence par nous autoriser à être heureux.

Car oui, être heureux, cela se décide.
Et s’aimer également.

Alors il ne s’agit pas de nous glorifier, de devenir vaniteux ni de se sentir supérieur aux autres, mais de nous persuader que nous sommes dignes d’être aimés, déjà par nous-mêmes, et de profiter des choses agréables de l’existence.

Une des premières étapes consiste à changer de vision et augmenter l’estime de soi. Et du coup c’est aussi la joie, l’enthousiasme, la vitalité, l’énergie qui augmentent en nous. En nous considérant mieux et davantage, nous pourrons décider que oui, nous avons le droit de nous octroyer du bonheur. Et même, des bonheurs multiples.

Le voyage, c’est le chemin…

Car le bonheur n’est pas un but en soi, une destination statique où l’on finit par arriver un jour, si on a de la chance..

Il est au contraire comme un voyage aussi long que notre propre vie, constitué de mille petites choses -parfois de très grands événements, parfois de petites pépites- qu’il faut savoir repérer et collecter, prendre le temps de s’arrêter pour les savourer et les engranger dans notre besace à souvenirs heureux pour s’y replonger régulièrement.

La valeur de ces bonheurs ne dépend pas de leur prix, si ce n’est celui qu’on leur attribue. C’est celui de la surprise, de la rareté, la récompense qu’on s’accorde, le regard qu’on porte sur la vie en ne se focalisant pas que sur ses étapes majeures mais aussi sur les innombrables sources de plaisir et de bonheur dont elle est émaillée : un ciel pétillant d’étoiles, le chant d’un merle qui raconte sa journée à tue-tête, une balade imprévue qui débouche sur un paysage inattendu, une première neige, un cadeau visiblement choisi pour nous faire très plaisir…

J’ai par exemple des souvenirs de bonheurs immenses ressentis à me baigner dans la mer en fin de journée, après plusieurs heures de route… poser son bagage rapidement, courir sur la plage déserte, et s’immerger dans cette eau tiède, bienfaisante, avec la ligne d’horizon pour seule limite… Non seulement ça ne m’a rien coûté mais je le revis toujours avec le même plaisir depuis de longues années à chaque fois que j’y repense !

Cette façon de voir la vie s’apprend, elle n’est pas forcément innée, et dépend notamment l’éducation que l’on a reçue et des croyances que l’on a développées. Mais un des bénéfices de ce changement est de pouvoir à notre tour transmettre cette vision à notre entourage et à ceux qui nous sont chers;.. car, oui, le bonheur est contagieux.

Et vous, quelle place accordez-vous au bonheur dans votre vie ? Comment le collectez-vous et le transmettez-vous ?