Apprendre à se connaître passe forcément par l’introspection.

Intensive ou régulière, elle nous permet « d’y voir clair », de reconnaître notre petite voix intérieure avec sa tonalité si particulière et d’apprendre à comprendre son message avec le cœur et non seulement avec la raison.

L’écoute et le regard, quand on accepte de les mener ainsi, vont en effet droit au but. Il s’agit de se centrer sur ses ressentis et émotions au lieu de seulement solliciter les organes sensoriels habituels.

Et là, une différence fondamentale s’opère. On ne saisit plus avec les yeux ou les oreilles… mais on comprend en profondeur. On s’ouvre à un nouveau, un 6e ou 7e sens : celui de l’émerveillement, de la découverte de ce qui se cache derrière les apparences et les habitudes.

Le cœur a donc une voix…

Et c’est aussi la voie qui nous permet d’accéder aux émotions et sensations. C’est notre système d’alerte intérieur, un indicateur hors pair puisque les émotions nous parlent, nous guident… à condition de ne pas les étouffer ni les faire taire.

Quand tout va bien, il suffit de se laisser porter par l’exaltation qu’elles nous procurent : on connaît tous cette merveilleuse sensation d’avoir le cœur qui bat plus vite, plus fort, d’irradier de la lumière, d’avoir des ailes !

Mais il faut apprendre à les regarder en face, à les accepter, pour pouvoir les dépasser et s’en libérer, surtout si elles sont désagréables ou douloureuses. C’est ce qui nous fait nous sentir si vivant.

Et pourtant… Tant de gens les anesthésient et veulent les contrôler. Par confort ou plutôt par peur. De se connaître, de devoir prendre des décisions de changement, de devoir agir, voire de connaître un succès qu’ils se refusent de s’accorder.

…Et une voie mène au coeur

Voilà donc la voie pour commencer à s’apprivoiser : ouvrir le chemin de son cœur avant celui de son esprit, car si le cerveau permet de saisir et de construire une pensée, c’est la transmutation de cette dernière dans le cœur qui crée la sensation et permet de l’incarner, de la comprendre dans notre corps.

Notre cerveau peut être dupé par un artifice (une scène de fiction, dans un livre ou un film, nous fera pleurer ou sursauter) mais nous en ressentons pourtant dans notre corps les conséquences, comme si c’était vrai.

Cette intelligence émotionnelle est une puissante énergie, une vibration en mouvement permanent, qui permet de traduire des concepts en ressentis.

D’où l’importance d’utiliser cette voie-là pour sentir résonner en nous la confirmation que l’on est dans le vrai, dans l’authentique.